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Photo du rédacteurLes Thérapies de Raphaëlle

Pour me sentir vivante !

Dernière mise à jour : 7 nov.

Cette femme de 48ans a eu une prise de conscience cette semaine qu’elle me permet de partager.


Je souhaitais partager son histoire car elle peut être très utile pour tous, et surtout pour des parents d’ados et les femmes.


Dans beaucoup de situation telles que HPI, Dys, addiction, harcèlement, il est constaté qu’il est plus difficile de déceler des problèmes ou difficultés car les filles ont souvent un comportement plus « scolaire » et plus « perfectionniste » qui dissimule les problèmes.


Avec Suzanne nous évoquions récemment son rapport à l’alcool. A priori festif. Jusqu’à sa prise de conscience qui lui a fait dire « J’ai toujours été alcoolique en fait ! ».

Un alcoolisme léger car facilement maîtrisable mais qui lui a coûté beaucoup, et bien plus qu’on ne l’imagine.


En retraçant son parcours, voici ce que l’on découvre au travers de quelques souvenirs :


  • de l’alcool partagé en douce avec les copains, 1 litre de bière partagé à 3 à 13/14 ans. Plusieurs fois dans la même semaine.

  • Pas une sortie ou soirée festive sans alcool. Elle va acheter de la vodka avec le seul ami qui la suit. Une bouteille à 2. 16ans (sic!)

  • Les parents lui font goutter du vin à 14/15 ans « pour apprendre ». Aujourd’hui elle confirme, elle a toujours détesté ça. Bien qu’elle en est bu et rebu.

  • Elle n’a pas été anorexique mais elle etait très maigre, suffisamment pour s’en inquiéter, normalement. Et ça n’alarme personne ! Elle ne mange pas grand chose mais vraiment pas.

  • Résultat scolaire toujours moyen. Elle est intelligente, elle aime apprendre mais n’y arrive pas vraiment. Elle se rend bien compte qu’elle aurait pu faire de brillantes études. Elle a fait des études toujours à la limite parce qu’il lui était impossible de se concentrer plus. Parce qu’elle accusait de la fatigue. Bref gérer le manque de sommeil et la gueule de bois. Et ne jamais décevoir même si c’était déjà le cas, elle lutait pour montrer un semblant d’ado normale.

  • Elle traverse donc la vie comme une amatrice de vin, une bonne vivante, une fetarde !

  • Son mari, dont la mère est alcoolique (tiens donc !) ne bois pas par peur de le devenir. Qu’à cela ne tienne, elle lui apprends avec modération.

  • Ce dernier, finissant par apprécier mais sous haut contrôle interne forcément. Il n’hésitait à lui remplir plus son verre à elle plus que le sien… tiens donc ! Aurait-il voulu qu’elle devienne dépendante de son mari comme sa mère dont le père contrôlait tout même son alcoolisme ? Aurait-il aussi voulu abuser d’elle en la faisant boire ? (pratique courante malheureusement)


Aujourd’hui elle a tout arrêté. Et elle voit bien la différence d’état d’esprit, la différence d’état physique quand elle ne boit qu’un seul verre exceptionnellement.


Et ce fut un matin de cette semaine qu’elle a compris comment elle fuyait le milieu familiale violent (violences psychologiques) avec l’alcool, puis son couple avec aussi de la violence.


𝗘𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 ç𝗮 𝗹´𝗮 𝗮𝗶𝗱𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝘀𝘂𝗿𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗲𝗺𝗽𝗲𝗰𝗵𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲.


Voilà. Elle était mince et la société trouvait ça super ! Mais au fond, elle allait mal. Elle a été dans un état dépressif depuis son enfance qu’elle a cherché toute sa vie à dépasser en faisant la fête et en arrosant les soirées. Que d’énergie pour survivre !


Maintenant, elle est bien avec elle-même. Elle a été triste de cette prise de conscience, de ce gâchis, et en même temps, elle me dit : « j’ai quand même un sacré instinct de protection, je n’ai jamais été vraiment addict mais j’aurai sacrément pu le devenir accro. »


Elle ajoute : « Avec tous les psys que j’ai vu, même le premier pour spasmophilie ne sait jamais demandé et ne m’a jamais demandé si j’allais bien ni parlé d’alcool. Les médecins pour me faire prendre du poids (seule inquiétude de mes parents), les psys, aucun ne s’inquiétait de ma maigreur. Je n'étais pas anorexique non plus. Pas une seule question sur ma santé, mon sommeil, ma vie sociale, mon hygiène de vie. J’étais alerte, vive, je donnais le change, je ne montrais rien. Aucun n’a creusé. Ça leur allait bien comme ça. Aucun n’a finalement vraiment chercher à me comprendre, à s’intéresser vraiment. »


Elle a eu des traitements pour la spasmophilie, les anxiétés, les angoisses, les crises de paniques….

Rien sur la dépression, la vie de famille, l’alcool et autres. Rien !


La santé mentale c’est aussi la santé physique, l’hygiène de vie.


𝗕𝗶𝗲𝗻 𝗱𝗮𝗻 𝘀𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗿𝗽𝘀, 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘀𝗮 𝘁ê𝘁𝗲 !


Je suis à votre écoute,

Raphaëlle

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